Le Pourvoyeur de Rêves | ||||
Quelques fois notre route a croisé celle Surgissant d'un tourbillon d'étincelles Il vient simplement crocher sa nacelle Au tout dernier barreau de notre échelle |
D'un étrange astronef à la dérive Monseigneur pourvoyeur de rêves arrive Avec un gros mousqueton magnetique Le pourvoyeur º ouvre sa boutique |
(110) A - Em - F#7 - Bm7 Dm7 - E - A7 - F#(B/Bb/A) | ||
Refrain Je transporte au fond de mes cales Et ma collections sans pareille Alignées sur une étagère Tournent des terres hospitalières |
Une galaxie dans un bocal De vieilles fusées dans des bouteilles Sous la neige dans des boules en verre Comme il en existait naguère |
(128) ? ? ? ? | ||
L'oeil de son projecteur cherche une étoile Un pinceau de lumière en fait sa toile Le pourvoyeur de rêves a pour mission Il offre à chaques nouvelles générations |
Qui veuille bien nous montrer sa face obscure Pour brosser des portraits de la nature D'imbiber d'images nos cerveaux d'éponge Des tableaux qu'elles º reverront en songe |
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Refrain ....... + Mais j'ai surtout - ce petit bloc Que j'ai gravé - par petits chocs Tout le savoir - academique L'équivalent - de votre antique avant qu'elle grille |
fait de cristal - holographique de longueurs d'ondes - milimètriques de l'univers - y est inscrit bibliothèque - d'Alexandrie dans l'incendie (Decrescendo 118) |
(128) ? ? ? ? ? | ||
Dans un bruit d'hélice - le praxinoscope Nos regards se glissent - dans le téléscope Il appelle ça son ciné |
se met à tourner - se met à tourner de notre fusée - de notre fusée Plus besoin d'imaginer |
? ? ? | ||
Au premier tour de manivelle du pourvoyeur Apparaît soudain un banc de sirènes Une île flotte au loin que les vents promènent Tout à coup l'on plonge au fond des abysses Leurs long cous s'allongent et des dents surgissent |
Les diapos de son carrousel nous mènent ailleurs Nageant dans l'écume d'une terre océane Comme un nid de plumes, un radeau qui flâne Là où se tapissent des monstres marins Quand ils engloutissent le menu fretin |
(88) ? ? ? ? ? | ||
Un autre tour de manivelle du pourvoyeur Une terre de sable aux rares oasis Chaleurs impensables et pierres qui rougissent Alors tous les soirs des bergers voilés Vont chercher à boire au creux des vallées |
Jaillit hors de son carrousel un autre ailleurs Et ses villes de tentes à l'ombre des dunes On vit dans l'attente d'un clair de lune Que leurs troupeaux suivent en procession lente Là où ils cultivent quelques maigres plantes |
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Un dernier tour de manivelle du pourvoyeur La vie se modèle en taille et en formes Frêle est la gazelle, l'éléphant énorme Le trot d'un cheval dans un champs de fleurs Cet astre idéal n'aura par bonheur |
Chacun rêve dans son carrousel d'un monde meilleur La fourmi circule dans sa fourmillière Le ver minuscule quelque pieds sous terre Un grand perroquet aux plumes écarlates Jamais inventé le moindre primate |
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Refrain Je transporte... |
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Dans un bruit d'hélice - le praxinoscope Nos regards se glissent - hors du téléscope Il appelle ça son ciné |
vient de s'arrêter - vient de s'arrêter de notre fusée - de notre fusée La séance est terminée |
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Le pourvoyeur a fermé sa boutique Il a repris son chemin cahotique |
Rangé les rêves au fond de sa nacelle Précédé d'un tourbillon d'étincelles |
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